Deux personnes qui se serrent la main

Depuis quelques années, l’alternance n’est plus du tout ce vilain petit canard que l’on cherchait absolument à éviter pendant les études, presque synonyme d’échec dans certaines bouches. Or, ce type de formation est de plus en plus apprécié par les entreprises pour les avantages que l’alternance représente, et également par les étudiants, qui se rendent plus rapidement compte de la réalité du monde professionnel.

Les obligations légales des entreprises

Toute entreprise de plus de 250 salariés soumise à la taxe d’apprentissage doit respecter un quota de 4% d’alternants (janvier 2019). Le quota alternant comprend les contrats d’apprentissage, de professionnalisation, les volontaires internationaux en entreprise et les conventions industrielles de formation par la recherche.

Si l’entreprise ne remplit pas ce quota, elle sera contrainte de payer des pénalités financières.

Par exemple, si elle en compte moins d’1%, elle devra contribuer à hauteur de 0,2% de la masse salariale. Ce pourcentage peut augmenter en fonction de la taille de l’entreprise.

A savoir que tous les parcours s’ouvrent petit à petit à l’alternance, que ce soit les écoles de commerce à Lyon et en province en général, les formations plus littéraires, les cursus de marketing et communication, etc.

Les avantages financiers

En revanche, toute entreprise qui joue le jeu et respecte le quota imposé recevra un bonus de 400 euros par tête. Cette aide de l’Etat ne s’applique que pour un effectif d’alternants compris entre 4 et 6% de l’effectif annuel moyen de l’entreprise. En d’autres termes, une entreprise qui embauche plus de 6% d’alternants n’aura pas plus d’aide. Elle bénéficiera cependant toujours de l’exonération des cotisations patronales.

Le périmètre des aides financières est relativement souple et change très souvent : entreprises, restez à l’écoute des bonus !

Quels bénéfices pour l’entreprise ?

Les employeurs qui ont compris qu’un étudiant n’était pas une recrue opérationnelle à bas prix même en master en alternance à Lyon, auront bien plus de chances de tirer parti de leur(s) contrat(s) d’alternance.

En effet, le but d’embaucher une personne en alternance est de lui offrir un CDI par la suite et de le compter parmi son équipe, en ayant participé à sa formation et à son acquisition de nouvelles compétences.

L’entreprise forme ses alternants à des connaissances métiers mais aussi à ses valeurs et au monde de l’entreprise en général.

Recourir à cette voie est l’assurance d’avoir un profil adapté et familier avec le poste une fois le diplôme en poche.

En 2016, le ministère du travail indiquait que 57% des contrats d’apprentissage étaient signés par des structures de moins de 10 salariés.

Pour des associations ou des TPE, le recours à l’alternance peut être à la fois une aide au développement et une façon de rôder son concept, d’améliorer ses services dans une structure encore embryonnaire.


Auteur : Dimitri V.